L'article compare les résultats qu'ont fournis deux méthodes permettant d'établir un bilan des risques dits naturels lors de deux travaux d'expertise pour la Communauté européenne, concernant l'Asie du Sud-Est, l'Amérique centrale et les Caraïbes : l'approche probabiliste, a priori, et l'approche phénoménologique, a posteriori. Les distorsions observées alors facilitent le raisonnement géographique et poussent à réfléchir sur la signification de l'information à partir de laquelle le géographe est amené à travailler. On en déduit que si la démarche géographique est intéressante dès lors qu'il s'agit d'établir des diagnostics à l'intention des pouvoirs publics, l'expertise, en retour, permet de réfléchir sur l'intérêt et les limites de la démarche géographique, s'agissant de la géographie des risques.
Transenvir
Le projet TRANSENVIR retenu par l’ANR en 2016 (financement 2016-2019 exceptionnellement prolongé jusqu’en mars 2021) nourrit l’ambition de proposer des documents et ressources pour comprendre la place occupée par les villes françaises dans la montée, l’institutionnalisation et la reconfiguration des politiques environnementales des années 1950 jusqu’à nos jours.