Conclusion
Le lendemain du 20 mars, c’est finalement Francisque Collomb qui est élu maire de Lyon, place qu’il va occuper douze années. Ses mandats seront marqués notamment par la construction du pont Winston Churchill, de la gare de Lyon-Part-Dieu ou encore la mise en fonctionnement du métro. Aux municipales suivantes de 1983, une seule liste écologiste sera présente à Lyon, mais les listes se multiplieront dans les communes alentour. Surtout, les combats continueront, avec les comités locaux, les associations et la sensibilisation de plus en plus de citoyens aux thèmes écologistes. La presse lyonnaise s’en fait l’écho par exemple à travers l’article de Michel Gotin relevant au lendemain de cette élection municipale que « le doute n’est plus permis, comme tout est politique, tout risque de devenir écologiste. Et alors la défaite en forme de victoire des Verts de 1977 ne sera plus qu’une référence à l’histoire ».
AD La dernière heure lyonnaise Mars 1977 – PER958/63
Le communiqué publié par le groupe MERA est en ce sens important car il donne rendez-vous, au lendemain de ces élections, à un événement qui sera un marqueur des luttes écologistes pour des générations : la manifestation de juillet 1977 contre le surgénérateur de Creys-Malleville (voir notre zoom sur cet événement dans la frise).
CEDRATS_Municipales 1977 Fond JP Bertaud