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réunion de bilan Festival Nature Cora – Cosilyo, 27 novembre 1979

Le document est un résumé d'une réunion faisant le bilan du festival nature, organisé par le CORA et le Cosilyo. Le bilan global semble assez décevant, et les causes sont détaillées (problèmes d'affichage, exposition trop grandes, le constat d'une "désaffectation plus ou moins générale envers la Protection de la Nature, etc...). L'impact sur les médias et les pouvoirs publics sont en revanche satisfaisants, et les liens entre CORA et Cosilyo semblent prometteurs.
1) Bilan global. Un  premier bilan financier fait apparaître un crédit d'environ 4 000 F., assez décevant ; les causes possibles sont analysées plus bas. L'impact auprès du public semble avoir été assez modéré : 2300 visiteurs (plus 2500 scolaires) mais seulement 635 entrées payantes aux conférences, dont 80%  les samedi et dimanche ; environ 15 adhésions au CORA et 6 au Cosilyo. L'impact par les médias semble par contre incontestablement réussi ( journaux, TV) ainsi que l'impact sur les pouvoirs publics.

2) analyse. Le faible nombre de visiteurs et surtout d'achats semble avoir différentes raisons :

- grève du métro

- position géographique du Centre Culturel

- échec de l'affichage : la pose a été faite trop tôt et les réactions des commerçants souvent défavorables (refus de pose, ou pire, arrachage presque immédiat de l'affiche). Il semble difficile de renverser cette tendance même en investissant beaucoup (en nombre d'affiches et en temps de pose). Il faut donc penser à d'autres circuits : MJC, Bibliothèques... ou à d'autres modalités  de publicité (G. EROME : affichage sur nos automobiles...).

- contenu de l'affiche : composée trop tôt par la sécurité elle aurait pu être plus attractive. Pour d'autres expériences des contacts sont à établir avec les Beaux-Arts pour la réalisation d'une affiche.

- mise en valeur générale du programme : la plupart des présents s'accordent à dire qu'il faut miser plus sur l'exotisme même si cela nous gêne un peu dans le principe.

- désaffection plus ou moins générale envers la Protection de la Nature.

3) Animation.

- Certains films hors thème à cause de la difficulté à les obtenir à l'avance.

- possibilités d'animation à l'aide de simples conférences DIAPOS ou de DIAPORAMAS.

- temps d'audiovisuel en général trop long : on a vu trop grand : pour une autre fois, il faudrait réduire tout en resserrant le thème et jouer sur des films prestigieux (Bal des Charognard, la Fin d'un Mythe).*

- veiller à maitriser la technique; à présenter les conférences etc... pour satisfaite les visiteurs qui ont payé leur place.

4) exposition.

- là aussi on a probablement vu trop grand : les deux remarquables expositions de Grenoble ont été très appréciées (quoique certaines allusions soient à double tranchant, bien involontairement : "un castor, ça ne sert à rien."). "L'arbre et la Haie" était moins en valaeur de par sa position un peu à l'écart.

5) scolaire. 2500 enfants, ce qui a parfois posé de lourd problèmes aux permanents, pas assez nombreux. Les principaux problèmes concernent le niveau des montage, aggravé par le mélange dans la même salle de scolaires d'âges différents. Il faudrait une prochaine fois pouvoir ouvrir le matin, peut-être demander un droit d'entrée, envoyer si possible un topo explicatif avant aux enseignant. A noter aussi, probablement pour des questions d'horaires, la faible participation du secondaire.

6) Conclusions.

Les défauts de jeunesse  analysés de façon critique ne doivent pas masquer l'impression d'ensemble positive :

- le travail énorme accompli (personne ne se vexera si l'on cite tout particulièrement la permanence du stand de vente) a montré une capacité de mobilisation qui n'avait jamais encore atteint ce niveau. Des liens très prometteurs sont désormais bien établis entre le Colsilyo et le CORA.

- le fait que nous représentons 5000 visiteurs au moins.

- le matériel varié crée pour l'occasion (panneaux de fléchage, etc...)

Nous semblons tous d'accord pour recommencer en tenant compte de l'expérience ainsi acquise. Il est prévu de rédiger un compte-rendu détaillé de la réalisation matérielle pour matérialiser cette expérience.

J.D. LEBRETON