Aéroport

En matière environnementale, l’aéroport est associé aux nuisances sonores causées par le trafic aérien, lors des phases de décollage et d’atterrissage, pour les riverains de l’infrastructure.

L’aéroport de Lyon est d’abord situé à Bron, à une dizaine de kilomètres du centre-ville. Avec l’extension urbaine et l’essor du trafic aérien, un nouvel aéroport devient indispensable. Il reste planifié à l’est, mais beaucoup plus loin de Lyon, à Satolas, commune située dans le département de l’Isère. Inauguré par le président Valéry Giscard-d’Estaing le 12 avril 1975 et nommé Lyon-Satolas à l’origine, et exploité par la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon, il est renommé Saint-Exupéry au début du 21e siècle. Il est désormais exploité par le groupe Vinci Airports.

Il reste à faire des recherches sur l’histoire des mobilisations ou contestations des communes situées dans le couloir aérien essentiellement nord-sud de l’aéroport. Ces communes peuvent être situées dans l’Isère ou dans l’Ain, et n’entretenir que peu de liens fonctionnels avec Lyon, si ce n’est être des communes de résidence pour des personnes effectuant des trajets domicile-travail vers Lyon (cas des communes de la « côtière », dans l’Ain).

Les emprises aéroportuaires sont également des enjeux potentiels, en particulier dans une plaine agricole fertile. Au début du XXIe siècle, le projet de nouvel aéroport pour l’agglomération nantaise, à Notre-Dame-des-Landes, a entraîné une contestation et une occupation de terres par les opposants, avant l’abandon du projet annoncé par le gouvernement en 2018.

 

Illustration : pistes de l’aéroport de Lyon-Bron, avril 1974. Photo de Pierre Clavel, fonds du CRDP de Lyon, numérisé par la Bibliothèque municipale de Lyon. https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_01ICO00101631faab9b0cf9