Carrières
La construction urbaine nécessite des matériaux. Pour fabriquer des immeubles, il faut du béton, et pour cela, du sable et des graviers. Les années 1970 sont donc aussi celles de l’ouverture de nouvelles carrières, dans une grande deuxième couronne de l’agglomération, en particulier dans les communes de l’est : Genas, St-Bonnet-de-Mure, et le long des cours d’eau, comme les gravières de la vallée du Rhône et du val de Saône. La poursuite de l’exploitation de carrières de calcaire se fait également au nord, comme sur la commune de St-Jean-des-Vignes (par la société anonyme Ciments Lafarge France).
Les carrières sont l’objet de la vigilance des environnementalistes, et à partir des années 1980, des représentants de la FRAPNA siègent par exemple dans une commission spéciale instaurée par la préfecture du Rhône (on peut lire des comptes rendus de leur action et de leur opinion à l’égard de l’exploitation des carrières et de l’attitude des services de l’Etat dans la revue Rhône-Alpes Nature).