Habitants
Les habitants et habitantes des agglomérations de la seconde moitié du XXe siècle sont dans une situation paradoxale : ils et elles bénéficient des progrès matériels des « Trente glorieuses », en particulier de la massification de l’usage de l’automobile, mais également de la hausse du niveau de vie qui permet l’essor de la société de consommation.
Cependant, les usines et le trafic routier engendrent des nuisances, par exemples sonores et olfactives.
Des collectifs se créent dans les années 60 finissantes ou dans les années 70, pour protester contre des tracés de voies rapides urbaines ou périurbaines ou pour protéger des espaces libres de l’urbanisation.
Les villes peuvent également solliciter la vigilance des citoyens, comme dans l’opération « SOS environnement » lancée par la municipalité de Lyon en 1989.