Loisirs
Dès le début de l’écologie, des acteurs du mouvement se questionnent sur l’impact environnemental des activités et infrastructures de loisir. En effet, la périurbanisation grignote les espaces agricoles, les zones humides, les bois. C’est le cas dans les monts d’Or où, dans les années 1970, l’association SEVDOR s’oppose à plusieurs projets, dont une « rocade » routière. Les loisirs de fin de semaine investissent de plus en plus ces zones périurbaines : tandis que du côté des urbanistes et planificateurs on cherche à donner un statut à de vastes espaces censés servir de récréation dominicale aux habitants de l’agglomération lyonnaise (monts d’Or, monts du Pilat, Dombes, etc.), concrètement c’est le développement de la fréquentation automobile, ou de la moto trial dans les chemins, qui inquiètent les défenseurs de la nature. Un éditorial de Rhône-Nature s’en fait l’écho en avril 1983.