Ozone

L’ozone peut prendre plusieurs formes: il y a d’une part l’ozone stratosphérique, qui protège la terre des rayons ultra-violets : le « trou de la couche d’ozone », découverte scientifique érigée rapidement en problème politique internationale, déboucha dans les années 1980 sur l’interdiction de gaz responsables de cette détérioration, notamment aux pôles (protocole de Montréal, 1987). Il y a d’autre part l’ozone troposphérique, dans la basse atmosphère : il s’agit d’un polluant secondaire, provoqué par une réaction photochimique sur les molécules d’hydrocarbures rejetées dans l’air par la combustion, en particulier par les gaz d’échappement des automobiles. Ce polluant a été mis en évidence pour la première fois dans l’agglomération de Los Angeles au milieu du XXe siècle.

En France, il n’est guère pris au sérieux avant la fin des années 1980. L’ozone est vu comme le polluant des métropoles de pays « du sud », trop embouteillées, comme Athènes et Mexico.

Cependant, à partir des années 1990 les grandes villes françaises (Paris, Lyon, Marseille, etc.) connaissent des « pics » d’ozone plusieurs fois par an, en général en hiver et en été, quand les conditions anticycloniques et l’ensoleillement sont réunis.

 

L’ozone à Lyon :  voir la chronologie spécifique https://transenvir.fr/frises/pollution-de-lair-a-lozone-a-lyon-1990-2000/