Sport
La question de l’impact environnemental du sport se pose de façon croissante, et certains événements sont aussi des catalyseurs d’actions environnementales. On peut songer aux engagements pris pour que la nage du triathlon olympique ait lieu dans la Seine en 2024.
Dans l’agglomération lyonnaise, la baignade eut lieu jusqu’au milieu du XXe siècle dans la Saône. Des infrastructures sportives ont été installées dans des environnements verdoyants, comme un vélodrome au parc de la Tête d’Or, ou une piste de ski sur la colline de la Sarra, non loin de la basilique de Fourvière, ou au bord du Rhône comme le centre nautique Tony Bertrand, nommé d’après l’adjoint au maire qui poussa à construire de grandes infrastructures, comme le Palais des Sports, au début des années 1960, quand Lyon rêvait d’accueillir les jeux olympiques de 1968.
La ville a, plus récemment, été le théâtre d’événements de masse : course à pied (10 km/semi-marathon/marathon), ou circuits de VTT. Quant au cyclisme de loisir, il se pratique volontiers à l’ouest de Lyon, de Vaise aux sommets des monts d’Or (mont Thou, mont Cindre, mont Verdun).
Les dimensions économiques et politiques ont joué un rôle au début des années 2010, pour le projet de nouveau stade de football de l’Olympique lyonnais, projet privé mené par le club et son président Jean-Michel Aulas, sur des terrains non bâtis situés sur la commune de Décines.
En 2025, Stéphane Frioux entamera un projet au long cours sur les relations entre sport et environnement, au prisme des infrastructures de la pratique ordinaire, pour compléter des recherches scientifiques largement menées sur les grandes compétitions internationales.