Villeurbanne

Plus grosse commune de l’agglomération lyonnaise après la ville-centre, Villeurbanne a connu une spectaculaire transition entre une ville fortement industrielle, dans l’entre-deux-guerres et jusqu’aux années 1960, et une ville tertiarisée et où les emprises industrielles sont remplacées par du logement résidentielle, en ce début XXIe siècle.

Les problèmes environnementaux arrivent vite sur la scène politique et, en 1971, lors de la réélection du maire Etienne Gagnaire (élu en 1954 pour la première fois), la question des espaces verts et du flot automobile est posée. En 1977, lors de l’arrivée au pouvoir d’une majorité d’union de la gauche dirigée par Charles Hernu, les espaces verts et l’environnement participent de la vitrine dans laquelle la nouvelle équipe affiche ses innovations. Le nouveau magazine mensuel leur consacre au minimum une double page, et la communication insiste rapidement sur l’essor de la superficie des espaces verts.
Cependant, des militants ont le souhait d’aller plus loin dans l’écologie : un comité Malville et une section des Amis de la Terre fonctionnent à la même époque, et une association est créée en 1983 : Vivre Vert Villeurbanne. Des listes autonomes seront présentées aux élections de 1983 et 1989, avec des pratiques innovantes à l’époque comme la parité homme/femme et la démission des élus en cours de mandat pour permettre à d’autres citoyens de faire l’apprentissage du mandat électif.
Trente ans plus tard, de nouveaux enjeux ont surgi, comme la qualité de l’air en bordure du boulevard périphérique (mis à 70 km/h au printemps 2019), ou la maîtrise du phénomène des îlots de chaleur.