De TRANSENVIR à Sainté@Lyon

Stéphane Frioux, Gwenaëlle Le Goullon et Vincent Porhel vont prendre part au projet Sainté@Lyon, financé par le programme Shapemed@Lyon : https://www.shape-med-lyon.fr/actualites/le-projet-shape-medlyon-devoile-les-10-laureats-de-son-appel-a-projets-damorcage/

Il s’agit d’étudier la fabrication des politiques de prévention en santé publique et en santé environnementale, sur les territoires de Saint-Etienne et de Lyon. Des collaborations sont menées avec des collègues en sciences de l’information et de la communication, en géographie, en droit, en épistémologie et histoire des sciences.

Le projet a débuté concrètement début 2024. Un post-doctorant, Thierry Guillopé, nous accompagnera de septembre 2024 à juin 2025. Les fonds d’archives exploités sont principalement situés aux archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon.

Parution de l’ouvrage « Une France en transition », 4 février 2021

L’ouvrage Une France en transition. Urbanisation, risques environnementaux et horizon écologique dans le second XXe siècle, est paru 4 février 2021. Il est publié par l’éditeur Champ Vallon.

L’annonce de l’ouvrage sur le site de l’éditeur : http://www.champ-vallon.com/stephane-frioux-dir-une-france-en-transition/

Vous pouvez consulter ici le sommaire : https://fr.calameo.com/read/005018212e594e43b9d26

Cet ouvrage, dont la rédaction s’est achevée juste avant le « grand confinement », est l’aboutissement de plusieurs années de travail de l’équipe ANR TRANSENVIR, collectif pluridisciplinaire qui rassemble plusieurs membres du RUCHE, avec les contributions de Stéphane Frioux, Gwenaëlle Legoullon, Anne Marie Granet-Abisset, Vincent Porhel (LARHRA), de Gwenola Le Naour (Science politique, UMR TRIANGLE), de personnels contractuels pendant le projet (Renaud Bécot, désormais MCF à Science Po Grenoble, Romain Mularczyk, désormais ingénieur d’études à la MSH Lyon-Saint-Etienne), mais aussi d’étudiants de master qui poursuivent désormais des recherches en doctorat (Yann Brunet, Blanche Weiss-Kervaon) ou d’anciens doctorants (Josselin Sibille, Louis Baldasseroni, désormais MCF à l’université de Nîmes).

L’ouvrage est préfacé par le géographe Michel Lussault (directeur de l’Ecole urbaine de Lyon).

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Résumé (4e de couverture)

Autoroutes urbaines, marée pavillonnaire ou « grands ensembles » aux abords des agglomérations, usines nauséabondes, déchets toxiques, assèchement de zones humides, production d’électricité par l’énergie nucléaire : dans la seconde moitié du XXe siècle, les sociétés occidentales sont entrées dans une ère de grande accélération urbaine et de transformation technologique rapide, appuyée sur un mode de vie fortement consommateur d’espace et de ressources. Face à ces évolutions, des voix issues des mondes associatifs, syndicaux, politiques ou des sphères administratives et technocratiques se sont élevées pour contester cette lecture de la « modernité » et dénoncer ses inconvénients et effets nocifs qu’il fallait bien supporter, selon les discours dominants. Elles ont construit une action en faveur d’une meilleure attention à l’environnement et à la santé des populations, qui s’est développée au sein des mobilisations sociales et environnementales qui caractérisent les années 1970. Issus d’horizons divers, les acteurs et actrices de l’époque étudiée préparent la prise de conscience contemporaine sur l’écologie et les risques environnementaux et sur une transition des modes de production et de consommation de façon à les rendre plus respectueux de la santé des humains et des écosystèmes.

Cet ouvrage est issu d’une enquête collective et pluridisciplinaire au long cours. Appuyé sur des études de cas inédites, ancrées principalement dans les territoires des agglomérations lyonnaise et grenobloise, il renouvelle l’histoire environnementale urbaine en défrichant de nouveaux chantiers de recherche de l’histoire de la France de l’après-guerre. Il met en lumière la longue histoire des projets de transition environnementale, et le paradoxe qui les fait coïncider avec des innovations destructrices pour les écosystèmes.

Report des premières valorisations (printemps 2020)

Le portail Transenvir aurait dû faire l’objet de ses premières valorisations au printemps 2020, d’abord dans le cadre d’un atelier proposé au colloque « L’urbain dans tous ses Etats » prévu initialement les 11-13 mars 2020 par le Labex IMU, et dans le cadre de l’opération « La Nuit de l’histoire », prévue le 1er avril 2020, en partenariat avec les bibliothécaires chargés des collections d’histoire à la Bibliothèque Diderot de Lyon.

Nous espérons désormais que le portail pourra être présenté au public lors de la Fête de la Science prévue au début du mois d’octobre 2020.

Journée d’étude franco-italienne : « Mémoire des désastres industriels »

 

Session 1 (9h45-12h30)

• Bruno Ziglioli (Universita di Pavia)

Reconnaissance, refoulement, discrétion. La mémoire des désastres industriels en Italie: les cas de Seveso, Casale Monferrato, Broni.

 

• Christelle Gramaglia (IRSTEA Montpellier, UMR G-eau)

Pratiques et usages du territoire à l’épreuve des pollutions : comment les riverains de la ZIP de Fos font avec les risques industriels chroniques ?

 

Session 2 (13h30-16h15)

• Elena Davigo (Universita di Firenze e Siena)

Histoire et mémoire du mouvement italien pour la tutelle de la santé sur le lieu de travail (1969-1978)

 

• Vincent Porhel (ESPE de Lyon, LARHRA)

Givaudan 1979. Une mémoire empêchée