Pétition d’habitants de Francheville contre les nuisances sonores, 5 mai 1977
Monsieur le Maire,
Nous attirons votre attentions sur les nuisances sonores que notre quartier subit depuis plusieurs années et qui augmentent parallèlement à l’extension de la population franchevilloise pour atteindre un niveau dont nous avons tous à subir les traumatismes. Si, à la rigueur, un adulte peut, dans une certaine mesure, atténuer les désordres psychiques et physiologiques qu’entraîne le bruit dans son organisme en se bouchant les oreilles temporairement, les petits enfants eux, sont sans défense contre ces agressions et vous n’ignorez pas que les effets du bruit sur le système nerveux sont très graves et générateurs de troubles visuels, circulatoires, glandulaires, susceptibles de retards dans le développement intellectuel enfantin et de diminutions d’acuité auditive.
D’autre part, la multiplication des appels nocturnes de la sirène, accompagnés fréquemment de l’emploi du klaxon des voitures de sapeurs-pompiers ou de gendarmes (interdit sur la commune pourtant) s’ajoutant aux sonneries doublées de l’horloge, ne nous permettent plus des nuits calmes qui pourraient nous reposer des agressions sonores diurnes.
Aussi nous vous serions reconnaissants d’étudier toutes les solutions appropriées afin de supprimer ces inconvénients en :
- Déplaçant la sirène en attendant l’installation d’un autre mode d’alerte des sapeurs-pompiers plus rationnel et moins perturbant.
- Arrêtant les sonneries de l’horloge au moins LA NUIT, leur nécessité n’apparaissant plus dans la vie actuelle,
- En limitant la durée d’utilisation des cloches, sources de vibrations sonores importantes
- En envisageant la possibilité de réduire la circulation automobile (les limitations de vitesse n’étant pas respectées dans une voie unique, surchargée aux fins de semaine, et par-là-même, productrice de stress)
De façon à nous permettre, le plus tôt possible, de bénéficier du calme des autres quartiers, dans le cadre du maintien d’une certaine qualité de vie à Francheville.
Un groupe d’habitants du quartier (14 signataires)