Le renforcement de la législation sur la gestion du risque, suite à la « loi Bachelot », conduit les approches par la seule exposition aux aléas à aggraver la situation des habitants. L’obligation de déplacer les équipements et les services publics hors des quartiers les plus exposés s’ajoute aux nuisances dues aux sources de danger. Une approche par la vulnérabilité pose des problèmes de définition des seuils, qui sont résolus par le recours aux analyses multivariées. À partir du cas lyonnais, l’utilisation de classifications automatiques est affinée pour obtenir une typologie de la vulnérabilité des îlots urbains. La vulnérabilité est cartographiée et superposée à une carte des aléas pour produire une carte synthétique du risque urbain. Elle permet de déplacer les préoccupations de la gestion du risque des espaces les plus exposés, survalorisés par la législation, aux espaces les plus vulnérables.
Transenvir
Le projet TRANSENVIR retenu par l’ANR en 2016 (financement 2016-2019 exceptionnellement prolongé jusqu’en mars 2021) nourrit l’ambition de proposer des documents et ressources pour comprendre la place occupée par les villes françaises dans la montée, l’institutionnalisation et la reconfiguration des politiques environnementales des années 1950 jusqu’à nos jours.