a) La mise en route d’une candidature écologiste à Lyon
Dans un contexte de foisonnement des organisations écologistes, autogestionnaires ou anti-nucléaires en région lyonnaise, le PSU – Parti Socialiste Unifié propose en décembre 1976 via ce courrier de lancer une candidature commune pour les municipales à venir. La fédération du Rhône envoie donc cette lettre à une vingtaine de groupes écologistes et autogestionnaires (Comités de quartier, CSCV, MERA, Amis de la Terre, MAN, Comités Malville, ASF, CFDT, Paysans Travailleurs, IDS, Vie Nouvelle, JOC, GAM). Voici ce que l’on peut notamment y lire : « Ce ne peut être autrement qu’avec le courant autogestionnaire que le PSU conçoit sa participation aux combats électoraux surtout quand ils se situent comme pour les municipalités prochaines sur le terrain immédiat des luttes de contrôle […] Nous pensons que vous avez-vous-même envisagé la perspective de cette échéance politique […] Nous souhaiterions donc vous rencontrer pour confronter les vues que nous avons respectivement à ce sujet et le cas échéant envisager la possibilité d’associer nos organisations, en tout cas nos forces dans ce combat ». On voit que le terrain municipal est jugé particulièrement pertinent par les militants écologistes ou des mouvements de la deuxième gauche, contrairement aux militants marxistes par exemple [lien vers archive marxiste léniniste].
Avant la campagne Lettre du groupes écologistes et autogestionnaires (Comités de quartier, CSCV, MERA, Amis de la Terre, MAN, Comités Malville, ASF, CFDT, Paysans Travailleurs, IDS, Vie Nouvelle, JOC, GAM) le 2 décembre 1976 – Fond Jean Pierre Bertaud – Élection et écologie 1974-1982 – CEDRATS