b) Lyon aura « ses verts »
En février 1977, Le Progrès déclare que « Lyon aussi aura ses « verts » des candidats écologistes dans tous les arrondissements ». Les articles (dont celui ci-dessous n’est qu’un exemple) évoquent que « René Dumont le candidat farfelu aux présidentielles a fait des adeptes » et que Lyon fait partie des quelques grandes villes, avec Lille, Paris et l’Alsace où des candidats écologistes sont présents. L’adjectif farfelu est très intéressant car révélateur de la condescendance avec laquelle ils sont traités. L’ambition est avant tout pédagogique selon Le Progrès qui souligne la capacité à présenter des listes homogènes dans la totalité des arrondissements et cite l’universitaire et militant Philippe Lebreton [renvoi notice] lui déplore déjà que « Tous les partis aujourd’hui se disent écologiques […] Alors nous allons nous opposer à la liste sortante car ²les bétonneurs² sont toujours là ». L’article évoque ensuite les éléments de programme autogestionnaire, sur les transports, les déchets, les espaces verts avant d’ironiser sur l’ « apolitisme » de ces listes Lyon-Ecologie et de conclure sur la critique socialiste d’une « écologie préoccupation bourgeoise ». Le Journal débute son article sur la volonté de « retrouver dans l’écologie la véritable notion de la gestion municipale » qui a permis aux différentes composantes PSU, MERA, Amis de la Terre, liste ELUE, COSILYO de se réunir sur les listes Lyon-Ecologie.
CEDRATS_Municipales 1977 Fond JP Bertaud « Lyon aussi aura ses « verts » », Le Progrès 17 février 1977 et Le Journal 26 février 1977