De l’APPA vers COPARLY
Vers la fusion en un seul organisme de mesure de la pollution atmosphérique dans l’agglomération lyonnaise.
Durant les années 1970, les pouvoirs publics qui s’intéressent à la pollution de l’air cherchent à centraliser les données, un peu à la manière de l’inventaire de la qualité des eaux courantes qui avait été prescrit pour que les agences de l’eau puissent identifier les secteurs prioritaires pour la lutte contre la pollution des cours d’eau.
Un fascicule est publié en 1973 à la documentation française, agrégeant les données produites par différents réseaux de mesure. Un autre paraît en 1976.
Dans les années suivantes, une solution est prônée: unifier les réseaux de mesure à l’échelle locale. L’agglomération lyonnaise est caractéristique du morcellement des mesures, entre acteurs publics comme le bureau d’hygiène de la ville de Lyon, et acteurs industriels (raffinerie Elf de Feyzin, centrale thermique EDF de Loire-sur-Rhône). En 1978, après de longues discussions, la fusion des trois réseaux en un organisme unique est actée : ce dernier prend le nom de COPARLY et est lancé en 1979
COPARLY est l’ancêtre d’Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes, association régionale elle-même issue de la fusion des réseaux de mesure de chaque grande agglomération de la région.
De même, à Paris, dès 1974 la Direction interdépartementale de l’Industrie pousse à l’unification et à l’automatisation des réseaux de mesure. Le nouveau réseau (200 analyseurs répartis en 85 stations), constitué grâce à un investissement de 7 millions de francs est inauguré par le ministre de l’Environnement Michel Crepeau le 28 janvier 1982 (source : Pollution atmosphérique, n°93, janvier-mars 1982, p. 45). Sa gestion est assurée par l’association AIRPARIF qui regroupe services de l’Etat et industriels.