Compte-rendu de la réunion du COSILYO, 10 juin 1969
Le professeur LEBRETON pressenti accepte de prendre l'intérim en attendant que le comité de Direction délibère sur les candidatures éventuelles dont celle de Monsieur LIOTARD.
Monsieur GEVRIL donne communication du projet d'aménagement de la zone de loisirs de MIRIBEL-JONAGE qui représente un ensemble de 2070 hectares dont 1500 en plan d'eau. Ce projet prévoit des installations d'équipement des plans d'eau et des espaces verts dont les réalisations seront intéressantes pour attirer les jeunes à pratiquer le plein air et les sports nautiques. Plusieurs souhaits sont présentés :
- La création d'un zone de parking au-delà de laquelle il n'y a plus de circulation auto.
- La création d'une zone de silence à la limite des départs de moto-nautique et du plan d'eau protégé de l'Est.
Le professeur LEBRETON signale que le travail de la commission inventaire des sites n'est pas terminé. Il faut compléter la liste des délégués et inviter les membres à fournir ou à compléter le travail d'inventaire sous la forme de fiches suivant les directives.
Il faudrait également créer une commission des relations publiques avec la presse, les autorités et assurer la liaison avec l'OREAM. Monsieur LIOTARD veut bien animer cette commission DEFENSE DES SITES.
Après la décision du Conseil d'Administration du Parc de la Vanoise d'amputer le Parc de la Vanoise de 2500 hectares pour y implanter des stations de ski à Val Thorens et sur le glacier de Val Chavière, il importe de se joindre aux organismes qui ont déjà protesté contre cette amputation alors que le Parc de la Vanoise est à peine connu du grand public.
Il est demandé à tous les clubs membres du COSILYO d'organiser des pétitions ou si le temps manque, d'adresser au siège une protestation que nous transmettrons à Monsieur le Président de la République. Elles viendront s'ajouter à toutes celles déjà formulées.
Une conférence de Presse sera tenue au siège du COSILYO au local du Club Alpin 38, rue Thomassin, le mercredi 2 juillet à 18h. pour faire savoir notre action à ce sujet et également de mieux faire connaître notre travail de défense des sites de plein air.