Ecologie urbaine

En 1990-1991, Michel Noir, maire de Lyon et président de la Communauté urbaine de Lyon, lance des réflexions autour de l’écologie urbaine.

L’heure est à l’environnement, tant au niveau international (l’ONU parle de « développement durable » et prépare le sommet de la Terre de Rio), qu’au niveau national, avec le ministre Brice Lalonde, ancien candidat écologiste à l’élection présidentielle de 1981 et qui obtient du premier ministre Michel Rocard, en octobre 1989, le principe de préparer un Plan national pour l’environnement (PNE). Le milieu associatif est également très présent : la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAPNA, devenue France Nature Environnement (FNE) en 2019), lance en 1987 une opération intitulée « 1000 Communes pour l’Environnement européen« .

La section Rhône de la FRAPNA organise, avec le Conseil général du Rhône, un colloque à Lyon le 20 avril 1990 intitulé « Les élus et leur environnement« . Plusieurs thèmes sont abordés : la gestion de l’eau, les déchets/décharges/recyclage, le droit et la protection de l’environnement, le droit des maires, ou encore les mesures réglementaires de la protection des milieux naturels.

Ce mouvement coïncide avec l’arrivée, en février 1991, d’Yves Verilhac (ancien président de la FRAPNA région) à la Communauté urbaine de Lyon en tant que Conseiller du président sur les questions d’écologie urbaine, ainsi qu’avec la création de la Mission Écologie urbaine de la Communauté urbaine de Lyon, en avril 1991.

Le 6 et 7 juin 1992, une exposition sur l’écologie urbaine se déroula place Bellecour, montrant l’importance du thème aux habitantes et habitants de la Communauté urbaine de Lyon.

Enfin, le 15 juin 1992, la Charte de l’écologie urbaine du Grand Lyon est adoptée à l’unanimité par le Conseil de la Communauté urbaine de Lyon. C’est un plan d’action chiffré sur 3 ans (1992-1995).