EDF

Lettre du Dr Violet

Lettre manuscrite du directeur du BMH de Lyon, 20/1/62

« Mon cher ami,

Comme suite à notre conversation téléphonique, je t’adresse un exemplaire de la publication résumant les travaux du bureau d’hygiène en 1961 sur la pollution de l’air.

Nous nous inspirés des travaux de Moureau et L Coin, et nous avons démarré au bureau d’hygiène dès 1960. De plus nous avons créé un Comité local de l’Association pour la Prévention de l’air (sic), dont je suis le secrétaire général ; le président est le Maire de Lyon. Les trois vice-présidents sont le maire de Villeurbanne, le Président du Conseil Général et le Directeur régional de l’EDF. Notre comité compte des personnalités du monde scientifique : président de l’Automobile-Club, directeur de l’Ecole centrale lyonnaise, Directeur de l’Ecole de chimie, professeur de la Faculté de Sciences et de Médecine.

Je me trouve aussi à l’articulation de l’Association et du Service d’hygiène de la Ville. Nous étendons notre action à toute l’agglomération lyonnaise.

A bientôt avec mes sentiments très amicaux. »

52 – Relations avec EDF

53 – Controverses avec EDF sur les usages de l’électricité

Article « Le pyralène, une histoire qui s’achève ? », Le Progrès, 6 septembre 1989

« Le pyralène, une histoire qui s’achève ? », Le Progrès, 6 septembre 1989
C’est le 29 juin 1986, qu’éclatait à Villeurbanne, puis dans toute la France, l’affaire du pyralène. Frappé par la foudre, un transformateur situé à Cusset, s’enflammait et laissait échapper le fameux produit hautement toxique contenu dans ce type d’installation électrique. Les déchets n’ayant pu être traités de suite dans l’usine ad hoc, avaient alors été stockés sur le site du chemin de Pierrefrite, proche de l’usine EDF en bordure du canal de Jonage. Au grand dam des habitants de la cité et de Cusset en particulier, qui redoutaient la pollution. Que tous soient désormais totalement rassurés. Le 29 août dernier, Mme Roussy, adjointe chargée de l’environnement, accompagnée de Mme Frezet, première déléguée et de M. Borius, secrétaire général, ont pu constater l’absence totale de tous déchets et de pyralène bien sûr dans le dépôt de Cusset. Le nettoyage a dû avoir lieu très récemment puisque des déchets étaient encore entreposés en juillet dernier et qu’une quarantaine de tonnes étaient encore présents voici un an.
L’affaire n’est pas totalement réglée pour l’instant. Les autorités municipales avaient repoussé les conclusions de l’enquête publique et le préfet devra se prononcer en novembre, vraisemblablement dans le même sens.
Du côté de l’Hôtel de ville, on reste vigilant.

Mots clés : Pyralène, PCB, Villeurbanne, accident/catastrophe, Canal de Jonage