Compte-rendu de l’Assemblée Générale du COSILYO, 27 mars 1968
Sans méconnaitre les nécessités d'aménagement qu'impose le développement économique technique et démographique du monde dans lequel nous vivons, nous pensons qu'il est indispensable pour l'homme d'aujourd'hui d'être à la fois relié à son passé, à son histoire et ouvert à une dimension naturelle qui nous semble la condition même de son existence et de son équilibre.
C'est pourquoi nous joignons nos efforts à ceux qui ont poussé le premier cri d'alarme. Pour combattre la défiguration de nos paysages classiques nous devons lutter
- contre l'insidieuse implantation industrielle ou mercantile
- contre les conséquences de l'abandon de nos campagnes.
C'est mobiliser l'opinion
- pour que soient prises les mesures de préservation de ce qui sera demain les parcs régionaux ou nationaux,
- pour que soient dégagées les portes de nos villes surpeuplées pour encourager l'évasion et faciliter les retours trop souvent désenchanteur,
- pour que soient limitées aux besoins essentiels les voies de circulation des futurs parc (riverains, sécurité),
- pour que soit arrêté, sur des parkings à créer, la circulation motorisée aux lisières des zônes de plein air recensées,
- pour maintenir dans leur état traditionnel les chemins, les sentiers de randonnée,
- pour encourager toutes les activités de plein air, c'est réhabilite la marche pour qu'elle reprenne sa place d'honneur de premier et seul sport à la portée de tous.
C'est faire campagne
- contre les papiers gras,
- contre les dépots innombrables, les cimetières de voitures,
- contre le bruit,
- contre les déprédations de la nature,
Enfin pour la construction dans les zônes sensibles, obtenir des autorités que le permis de construire soit contrôlé par les commissions efficaces et compétentes avant leur délivrance par les maires intéressés.