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Bulletin Rhône-Nature n°1, janvier 1979

Le bulletin Rhône-Nature, édité mensuellement par le COSILYO, rassemble les informations et actualités qui gravitent de près ou de loin autour de l'activité du COSILYO. Un éditorial de Daniel Ariagno entame le document. Celui-ci explique les enjeux de la protection de la Nature, et la nécessité de réfléchir au type de société désirable. Un état des lieux de la faune régionale est ensuite résumé. La question de l'enrésinement, à la fois nécessaire et dangereux, est posée en détail. D'autres préoccupations sont mentionnés : taxidermie, empoisonnement, etc...
Puis on aborde l'activité, le fonctionnement et les problématiques du Cosilyo (procès, P.O.S., enquêtes, question de la pédagogie...)
EDITORIAL

Cette année 1979, le COSILYO entre dans sa 13ème année d'existence. 13 années d'effort désintéressés pour faire connaître et protéger la nature. Mais de quelle nature s'agit-il ? Est-ce l'Environnement ou le Carde de Vie ? Notre civilisation de l'artificiel ne craint pas de créer des mots nouveaux, modernes ! Nature ferait-il un peu vieillot, ou bien peut-être - ce qu'on désignait jadis par ce mot n'existe plus aujourd'hui ? Remplacé par un milieu créé de toute pièce autour de l'homme et de son activité et qu'on appelle justement notre Environnement ? Anthropocentrisme donc !

Pour nous, qu'est-ce que la Nature ? Nous faisons nôtre la définition de Robert HAINARD, artiste et naturaliste : "la Nature c'est tout ce que l'homme n'a pas fait". Définition qui égratigne un tantinet notre orgueil d'Homo faber... Et pourtant, tout bien réfléchi, il n'y a sans doute pas de meilleure définition que celle-là. Ni de plus concise.

Certes, en France, une Nature sauvage au sens original, n'existe plus guère. Partout (sauf en montagne, dans certains marais, etc...) ailleurs c'est une nature qui porte plus ou moins l'empreinte de l'Homme. Mais c'est quand même la Nature, car d'exerce librement le jeu des milles et une interactions entre les espèces sauvages animales et végétales : des milliers de formes vivantes, de la bactérie aux carnivores, constituent une longue chaine qui permet au milieu de se maintenir  en un équilibre dynamique SANS que l'Homme soit obligé d'intervenir. Quelle différence avec le simple "espace vert" ! Hélas, l'homme n'admet guère qu'on n'ait pas besoin de lui. Il lui faut sans cesse intervenir, aménager, exploiter, détruire. Et voilà les équilibres perturbés : une maille file, qui peut-être emportera l'ouvrage...

Alors, qui parle et défend le milieu naturel encore sauvage ? Qui défend, étudie, protège en priorité (essaie de protéger...) la faune et la flore sauvage ? Peu d'associations au demeurant.

Pour nous, cette action est notre raison d'être : nous sommes la voix des "petits oiseaux et des fleurs". Seuls ils ne protestent pas : ils disparaissent devant l'homme envahissant.

Nous vivons dans une société où dominent la technique, la science, le rendement. Que valent en face de telles idoles, l'odeur de la terre mouillée, le bruit du vent dans les feuilles, le chant de l'oiseau ou le murmure du ruisseau ?

Pour nous, la protection de la Nature ne va pas sans une interrogation profonde  sur notre type de société, de notre façon de vivre, de produire, de consommer. Interrogation globale, écologique parce que générale...

Nous voulons protéger le milieu vivant et laisser à ceux qui viendront après nous, un peu de poésie et de beauté gratuite, il faut se mettre au travail. Une heure de temps en temps, est-ce payer trop cher ? C'est du dynamisme, de la combativité, et des compétences variées de chacun de nous, que sortiront les résultats.

Alors, en ce début d'année 1979, formulons le vœu que, grâce à notre travail, cette année voit un début de concrétisation de nos idées et l'annonce d'une réconciliation de l'Homo avec la Nature.

N'est-ce pas, à long terme, une question de survie ?

DANIEL ARIAGNO

NOUVELLES NATURALISTES

La vague de froid a amené dans la région lyonnaise de nombreuses espèces d'oiseaux hivernant habituellement plus au Nord.

C'est ainsi que sur le Rhône, en aval de Lyon, ont été observés des EIDERS à duvet (gros canards marins) et même une espèce rare à l'intérieur des terres, la MOUETTE TRIDACTYLE

[...]

Enfin, sur un plan général, il faut signaler un évènement zoologique officialisé l'an dernier et que nous avons passé sous silence. Il s'agit de la découverte d'une nouvelle espèce de chauve-souris, au nom de MYOTIS NATHALINAE. Cette espèce de famille des MURINS, semble présente dans toute l'Europe occidentale et a été trouvée dans le massif de la Grande Chartreuse.

Terminons cette petite rubrique en annonçant le début des mouvements migratoires chez les oiseaux et la floraison des orchidées au Parc de la Tête d'Or (s'adresser aux jardiniers des Petites Serres Chaudes).

Enfin, si on observe les MOUETTES sur le Rhône, on remarquera que certaines commencent à prendre la tête noire : c'est le début du plumage de noces : le printemps n'est plus loin !

REVUE DE PRESSE

- Tous les journaux ont relaté les manifestations des écologistes à l'arrivée d'un bateau japonais chargé de déchets radioactifs destinés à l'usine de retraitement de la Hague.

Il est bon de rappeler que les Japonais possèdent leur propre usine "Tokaimura" qui est fermée depuis le 24 Août 78, des fuites de plutonium s'étant produites ; il faudra plus d'une année pour la remettre en marche.

Un contrat a donc été passé avec la Cogema, Société Française, à qui appartient l'usine de la Hague...

Deuxième point, on extrait des combustibles, du plutonium, que va-t-on en faire ? "La Hague risque de ne plus être seulement la poubelle atomique du monde, mais le centre de distribution de la bombe atomique dans le monde !"

- Vient de paraître :

- le guide de l'écologie à l'école : Alain Armagnac

- Camargue les 4 saison : Freddy Tondeur

- Pesticides et Gibiers, Maladies du Gibier : Paul Pesson

- Le 12 décembre 1978, décision soviétique de mettre un terme pour 5 ans à la chasse aux baleines dans un but commercial (l'U.R.S.S. pêchait par an 3000 baleines et autant de cachalots, ce qui représente 40% des prises mondiales). - Presse et Environnement du 22/12/78

- L'Association Espaces pour Demain annonce qu'elle vient de proposer aux pouvoirs publics une série de mesures assurant le financement permanent des associations représentatives dans le domaine de l'environnement et du cadre de vie par la création d'un Fond National destiné au financement des Associations Nationales, Régionales ou Locales d'Environnent. Les ressources pourraient être assurées par un prélèvement forfaitaire sur l'étude d'impact.

 

ENRESINEMENT ET PROTECTION DE LA NATURE

Qu'est-ce que l'enrésinement ?

L'enrésinement est une opération qui consiste à subsister à toute végétation existante (diversifiée, naturelle, spontanée ou tout simplement ancienne) une plantation de conifères. Dans nos régions il s'agit le plus souvent d'une seule espèce exotique : le Sapin Douglas, planté en alignements serrés à la place de nos bois de feuillus ou de nos landes. Ce sont des champs de sapin très semblables aux champs de maïs.

Nécessités de l'enrésinement

1) La consommation grandissante de papier (notamment pour la publicité imprimée) et de bois d'œuvre, conduit les organismes forestiers à promouvoir une politique de "mise en valeur" des espaces naturels par des reboisement massifs.

2) La volonté des pouvoirs publics de conférer à l'OFFICE NATIONAL DES FORETS un caractère INDUSTRIEL et COMMERCIAL impose l'abandon de la notion de service public (chère à l'administration des EAUX et FORETS), le recours à la culture intensive d'espèces à pousse rapide ainsi qu'une commercialisation facile de la production.

3) Les usines de pâtes à papier (construites pour l'importation dans les aones portuaires océaniques) sont adaptées à un calibrage des billes de bois qui exclue pratiquement l'utilisation des branches et des autres essences lassées sur place.

4) Enfin, les difficultés rencontrées par les associations bénévoles de ramassage du papier recyclé dont le prix a diminué de 700% en quatre ans.

Dangers de l'enrésinement

Une telle politique d'enrésinement massif n'est pas sans présenter un certain nombre de risque dont le conseil de l'Europe a dressé l'inventaire en 1964 en publiant un important document intitulé "CONSEQUENCES ECOLOGIQUES DE LA MONOCULTURE DES CONIFERES DANS LA ZONE DES FEUILLUS DE L'EUROPE TEMPEREE". De nombreuses autres études ont confirmé depuis ces résultats dont celles du CENTRE D'ECOLOGIE FORESTIERE DE BELGIQUE.

1) Le remplacement d'un milieu naturel diversifié sain et stable par une monoculture souvent fragile et inadaptée nécessite le recours à des procédés mécaniques lourds et à des substances chimiques agressives comme le montrent les notes techniques n°26 et 29 du centre technique du Génie Rural des Eaux et Forêts.

2) Modification des sols.

L'humus des conifères possède des propriétés acides qui provoquent la dissolution de nombreuses substances vitales puis leur entraînement par les eaux ! les sols sont ainsi lentement décomposés et deviendraient progressivement imperméables et stériles.

3) Bilan en eau. Le feuillage des conifères possède un grand pouvoir de rétention de l'eau qui favorise une plus grande évaporation. Par ailleurs, la modification du sol favorise un ruissellement des eaux de surface 2 à 3 fois plus élevé. Il s'en suit un abaissement notoire des nappes phréatiques allant jusqu'au tarissement complet de certaines sources (Provence et Corse).

4) Influences sur la flore et la faune.

Ces modifications physico-chimiques, la diminution de la luminosité en sous-bois de conifère jointe à l'épandage éventuel de substances vénéneuses ne sont pas sans apporter des perturbations profondes dans l'équilibre biologique du milieu

- Si les champignons sont souvent stimulés sous les conifères, par contre la flore bactérienne subit une forte inhibition en nombre et en activité (sont particulièrement sensibles celles qui interviennent dans le cycle de l'azote). La transformation des micro-organismes du sol conduit à un humus noirâtre, pulvérulent et sec.

- La répartition des invertébrés est également modifiée :

Certains diminuent beaucoup comme les escargots et les vers de terre (500 fois moins nombreuse sous sapins que sous chênes) ; par contre, d'autres prolifèrent comme les parasites et les xylophage.

Certains voient diminuer le nombre des espèces : quelques un seulement s'acclimatent aux monocultures de conifères.

Les mammifères trouvent dans les conifères des refuges qui leur conviennent, mais les possibilités nutritives des forêts diminuent notablement. Ainsi la densité du Chevreuil peut-être 5 fois plus grande en forêts de feuillus qu'en conifères, sans risque pour la végétation. Dans la forêt jardinée, l'élimination des taillis sous futaie contraint les Cervidés à se rabattre sur les jeunes conifères.

5) Incendies

Il est de constatation commune que les résineux brûlent très facilement ; n'est-il pas surprenant que tous les reboisements en Corse et en Provence particulièrement, ne puissent être réalisés qu'en résineux.

Conclusion et recommandations

La culture intensive des conifères dans la zone des feuillus correspond à des nécessités économiques ; on peut s'interroger sur la valeur de telles nécessités. En effet, les besoins croissants en pâtes à papier ne correspondent pas forcément à une amélioration de la qualité de la vie car le gaspillage est particulièrement important (publicité, emballage).

De toute façon, l'enrésinement systématique des landes ne saurait être une politique écologiquement valable, et moins encore le remplacement massif des feuillus par des résineux. Dans les cas où la plantation des résineux est justifiée, il est recommandé de tenir compte des points suivants :

- éviter l'enrésinement massif et maintenir libres les zones humides ou marécageuses.

- maintenir de part et d'autre des rivières et ruisseaux une bande large de 10 m au moins. Laisser sous feuillus ou sous prairies les vallons servant de frayères aux poissons.

Extension des aides au reboisement

La sous-direction de l'Equipement Forestier du Ministère de l'Agriculture a publié le 25 avril 1974 la circulaire n° 3019 intitulée "extension des aides au reboisement" et signée du Secrétaire d'Etat J. DENIAU?

Cette circulaire confirme explicitement les dangers ci-dessus énoncés et étend l'aide du Fonds Forestier National à la plantation d'essences feuillues : le hêtre, les chênes pédonculé et rouvre, l'érable sycomore, le merisier et le frêne.

Enfin, la circulation ministérielle précise que les opérations d'enrésinement de forêts feuillues doivent laisser subsister au moins 25% de la surface du peuplement primitif, aussi bien répartis que possible.

Après 5 ans, la circulaire DENIAU n'a pas encore eu d'effets pratiques dans la politique de reboisement.

NOUVELLES DU DEPARTEMENT

- Protection du castor en aval de LYON. Des travaux "d'entretien" (abattage d'arbre sur les berges du Rhône) effectués par les Services de la Navigation et la C.N.R. (Compagnie Nationale du Rhône), ont menacé les quelques Castors qui subsistent encore entre Lyon et Givors. De nombreuses interventions (téléphone, courrier) ont aboutis à une rencontre C.N.R. - COSILYO sur le terrain le 7/XII. Un accord a pu être conclu et les Castors, en principe ne sont plus menacés. Ultérieurement, la C.N.R., qui pour l'instant semble ignorer le Castor, sera intéressée par des exposés sur sa biologie et sa protection.

- Arrêt des empoisonnements

Demande d'arrêt, avec le CORA et les conseillers biologistes, de tout empoisonnement dans le département du Rhône.

- Taxidermie

Une nouvelle législation est en cours, réglementant l'exercice de cette profession, qui a donné lieu à beaucoup d'abus (trafic d'animaux sauvages et d'espèces protégées). Un recensement et une surveillance des taxidermistes sont organisés par la FRAPNA. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées par la FRAPNA Loire.

Renseignements et documentations : M. G. ULLMAN, 2 rue des Violettes 38100 GRENOBLE

- Assemblée Générale du COSILYO

Cette année a été inaugurée une formule moins fastidieuse.

Prenant l'allure d'une petite fête rassemblant de 17h30 à 20h30, une centaine de personnes, elle a débuté par un film extraordinaire sur les loups (durée heure). Puis l'Assemblée Générale légale s'est terminée par un petit casse-croûte sympa et un montage diapo inédit de notre ami DUPUPET.

Outre les adhérents COSILYO, 11 associations étaient représentées, ainsi que la Délégation Régionale à l'Environnement (la D.D.A. s'était excusée).

- Rapport moral du Président (extraits)

Avant de faire le point des activités de l'année et de rendre compte devant l'assemblée, il n'est pas inutile de rappeler ce qu'est le COSILYO.

Nous n'agissons pas isolément, mais dans un cadre régional en tant que section départementale de la Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature. La FRAPNA est elle-même affiliée à des organismes  internationaux.

Ce ne sont pas que des vagues relations, mais un échange permanent qui donne à notre action une dimension nationale.

Le COSILYO ne fait pas de politique des problèmes, mais son analyse globale des problèmes l'amène à une vision politique des problèmes des destruction du milieu naturel. Il y a relation directe entre le type de société productiviste où nous vivons et la destruction de la Nature.

Le COSILYO a une vocation double : information et action pour la connaissance et la protection de la Nature.

Si l'on fait le bilan d'activité, 3 chapitre principaux apparaissent.

1) Elargissement du cadre d'activité du COSILYO

L'année 1978 a été marqué par :

- l'agrément départemental de notre association au titre de l'article 40 de la loi sur la Protection de la Nature et au titre de l'article 160-1 du code d'urbanisme.

- la nomination d'un membre du Conseil à la Commission des Sites du Département.

- la représentation (de la FRAPNA) au Conseil National de Protection de la Nature (Ministère de l'Environnement)

- établissements ou entretiens de nouvelles relations avec les D.D.A., D.D.E., Préfecture, Chasseurs, Sté Protectrice des Animaux, ARAIRE, les Pandas-Clubs, le Club Alpin et une douzaine d'autres associations dont l'U.F.C. (consommateurs).

2) Un souci pédagogique : le COSILYO veut se soucier de la formation et de l'information des adhérents et du public sur les problèmes d'Environnement. Ce souci s'est traduit par :

- l'organisation d'un week-end initiation à la Nature en Juin et une sortie Castor à l'automne.

- l'amélioration du C.R. mensuel pour lui donner un caractère plus informatif.

- la tenue d'une centaine de conférences sur les thèmes nature ou relations entre l'Homme et son Environnement.

- la réalisation de 3 expositions, dont celle de la Journée de l'Arbre.

- l'achat de matériel divers : séries de diapos sur la connaissance de l'oiseau, séries destinées à être prêtées pour les animations et achat d'affiches et documents divers.

- la constitution de dossier techniques sur de nombreux sujets.

3) Actions réalisées

Elles sont d'ordre très varié et il faut se souvenir que telle action démarrée une année n'aboutit parfois que des années plus tard. En 1978 le COSILYO a traité les problèmes suivants :

- réalisation de l'inventaire des Richesses Naturelles du département avec la Délégation Régionale à l'Environnement. Ce travail va déboucher pour nous sur de nombreuses actions au niveau des POS et de la Commission des Sites.

- participation à l'enquête sur les Carnivores sauvages du Rhone.

- réalisation définitive du contrat d'étude et de protection de la chaine Yzeron-Vaugneray. L'étude étalée sur 2 ans vient d'être envoyée aux intéressées. Il s'agissait d'un contrat avec la délégation du Ministère.

- participation à la Commission d'étude de la FRAPNA pour la réintroduction des lynx dans les Alpes.

- participation avec la D.D.A. à la réintroduction des Castors en amont de Lyon. Opération réussie.

- intervention auprès des maires, rencontres et discussion au sujet de problèmes d'enrésinement en Beaujolais. Ces actions menée à l'initiative de la section de Villefranche se poursuivent.

- zoo de Courzieu : plusieurs rencontres avec les promoteurs.

- plans d'occupation des sols : gros travail, en cours pour longtemps encore, afin que les sites naturels du département soient protégés au mieux, le travail va de la lettre aux maires à la constitution d'un dossier scientifique en passant par les rencontres avec la Direction de l'Equipement.

- actions juridiques

- procès contre PCUK : nous sommes déboutés

- procès contre la C.N.R. : à suivre

- procès contre E.D.F. : (affaire du Chatelard) à suivre.

- opérations d'achat : la sauvegarde du marais de CHARVAS sur la commune de PUSIGNAN a été entreprise par l'achat avec nos deniers, de parcelles totalisant 1,5 ha. Affaire à développer.

Ces principales actions ne doivent pas faire oublier les innombrables lettres et coups de téléphone pour des problèmes souvent mineurs ou des demandes de renseignements émanant de particuliers. Ne pas oublier non plus le travail des délégués COSILYO à la FRAPNA et celui de notre représentant au Conseil Economique et Social.