pollutions
pollué
pollués
polluée
polluées
polluant
polluante
polluants
polluantes

Lettre du Dr Violet

Lettre manuscrite du directeur du BMH de Lyon, 20/1/62

« Mon cher ami,

Comme suite à notre conversation téléphonique, je t’adresse un exemplaire de la publication résumant les travaux du bureau d’hygiène en 1961 sur la pollution de l’air.

Nous nous inspirés des travaux de Moureau et L Coin, et nous avons démarré au bureau d’hygiène dès 1960. De plus nous avons créé un Comité local de l’Association pour la Prévention de l’air (sic), dont je suis le secrétaire général ; le président est le Maire de Lyon. Les trois vice-présidents sont le maire de Villeurbanne, le Président du Conseil Général et le Directeur régional de l’EDF. Notre comité compte des personnalités du monde scientifique : président de l’Automobile-Club, directeur de l’Ecole centrale lyonnaise, Directeur de l’Ecole de chimie, professeur de la Faculté de Sciences et de Médecine.

Je me trouve aussi à l’articulation de l’Association et du Service d’hygiène de la Ville. Nous étendons notre action à toute l’agglomération lyonnaise.

A bientôt avec mes sentiments très amicaux. »

Rapport de l’inspecteur des établissements classés au chef du service des inspections, 1er septembre 1970

Objet : plaintes contre les Ets Roussel-UCLAF

Réfé : Lettres de M. le Préfet des

1-7-1970, plainte de M. Cordier

21-7-1970, plainte du Dr C.

30-7-1970, plainte de M. B.

3-8-1970, plainte de M. D.

J’ai l’honneur de vous rendre compte des premiers résultats de l’enquête que j’ai entreprise, à la suite des plaintes citées en référence.

Cette enquête m’a amené à établir des contacts avec les plaignants, à faire à l’usine ROUSSEL et dans les environs des visites spécialement axées sur ce problème et à assister à une réunion, organisée le 21 août 1970 à 20h30 à la salle des fêtes de Trévoux, par l’Association contre les nuisances de la vallée de la Saône, dont M. Berthillier est le Président.

L’existence d’odeurs désagréables dans la région de Neuville ne saurait être mise en doute. Trop de témoignages de personnes dignes de foi sont concordants en ce qui concerne leur réalité. De plus, l’affluence à la réunion de Trévoux prouve que ces nuisances sont prises très au sérieux par le public.

Cependant, certaines divergences apparaissent entre les plaignants, quant à la nature des odeurs. Il est vrai que, sauf peut-être pour de très rares personnes douées d’un odorat exercé, il est très difficile d’en déterminer avec précision la nature.

En tout cas, beaucoup des plaignants incriminent l’usine ROUSSEL-UCLAF, c’est pourquoi j’ai fait une visite de cet établissement.

Je dois préciser que pas plus cette fois que lors de mes passages habituels à Neuville, il ne m’a été donné de percevoir d’odeur spécialement remarquable.

M. Ory, chef du service de la sécurité, m’a fait connaître le point de vue de la société puis, dans une visite détaillée des ateliers, m’a montré ce qui avait été réalisé, dans le but d’atténuer certaines nuisances et d’en supprimer d’autres. Son point de vue concorde parfaitement avec les termes d’une lettre datée du 16 avril 1970, du Directeur de l’Usine au Docteur Dugoujon, conseiller général du Rhône, dans laquelle il est dit :

« Le problème plus particulier de la pollution atmosphérique est le problème permanent de l’industrie chimique, et notre genre d’activité qui, comme vous le savez en tant que médecin, est très évolutive notre entraîne parfois à mettre en œuvre des matières ne présentant pas de caractère de toxicité propre mais dont l’odeur est très pénétrante à l’état de traces.

Si nous sommes parfaitement avertis des problèmes de toxicité à la mise en œuvre initiale et si nous pouvons prévoir toutes les installations nécessaires pour la suppression des nuisances, il n’en est pas de même en ce qui concerne le problème des odeurs. Ce problème peu connu au départ nécessite de nombreuses études de captation qui entraînent un certain délai de réalisation

L’établissement de Neuville-sur-Saône a été accusé d’émettre trois types d’odeu, des vapeurs rouges et des vapeurs blanches.

Le premier type d’odeur est celui émanant du traitement de la bile de bœuf, matière première pour l’hémisynthèse des corticostéroïdes dont notre Société a la fierté d’(être l’un des plus grands producteurs mondiaux. Cette odeur organique par essence non toxique a été captée, après de nombreux travaux, au point d’être devenue insignifiante.

Une modernisation de nos installations est en cours et nous devrions en 1971-72 obtenir une absorption plus que parfaite de cette odeur.

La deuxième est celle analogue à celle du chou. Il s’agit là d’une odeur provenant de la manipulation de quelques kilog par mois de Méthylmercaptan nécessaires à la fabrication des dérivés sulfurés du Colchicoside. L’exploitation de cette fabrication, du reste très sporadique, vient d’être abandonnée par notre établissement.

La troisième est une odeur de tannerie et c’est vraisemblablement celle qui vient de provoquer une certaine émotion dans la population. Il s’agit de l’odeur dégagée par la production de quelques centaines de kilos par mois d’un nouvel intermédiaire : l’ester éthylique de l’Acide Hexahydrobenzoïque, autrement dit l’Hexahydrobenzoate d’éthyle.

Cette substance est nécessaire pour la préparation d’un nouveau médicament de synthèse qui va bientôt apparaître sur le marché sous le nom d’Endogine (c’est un fertilisant non stéroïdien.

(…)

Nos services de fabrication et de sécurité ont déjà mis en œuvre des méthodes permettant de limiter considérablement les émissions de ces traces de vapeur et l’effet s’en fait sentir depuis quelques jours. Ils poursuivent leur tâche et amélioreront encore les performances de leurs appareils. De plus, nous sommes sur le point de trouver un fournisseur qui nous délivrera le dérivé que nous synthétisons à l’heure actuelle, ce qui aura pour conséquence de supprimer radicalement la nuisance causée par la fabrication de cet ester.

En ce qui concerne l’émission de vapeurs colorées en rouge, il s’agit de vapeurs se dégageant de l’attaque d’un métal par l’acide nitrique. Ces vapeurs sont rapidement détruites dans l’atmosphère et ne représentant aucun caractère dangereux.

Nous étudions depuis très longtemps le pb de la destruction de cet effluent atmosphérique et y avons déjà consacré d’importantes études. Il s’agit là d’un problème ardu en sujet duquel nous ne désespérons pas d’aboutir.

Pour ce qui est de vapeurs blanches, la majorité de celles-ci sont constituées par de la vapeur d’eau. Il arrive parfois cependant que des traces de vapeur d’acide chlorhydrique se combinent avec des traces d’ammoniaque notamment lors de la livraison de ces matières premières par camion-citerne. Il s’ensuit un léger brouillard blanchâtre absolument anodin, mais qui peut inquiéter certains de nos voisins.

L’arrêt de la fabrication de l’Hexahydrobenzoate de méthyle qui, lors de l’envoi de cette lettre, était seulement prévu, est effectif depuis le 30 juin. Le produit arrive désormais tout préparé d’une usine de la région parisienne.

Il semble donc que la cause principale des plaintes a disparu. Cependant, les plaignants ne désarment pas. Lors de la réunion de Trévoux, le 21 août, plusieurs participants ont affirmé avoir ressenti « l’odeur » à plusieurs reprises, après le 1er juillet, quoique avec moins de fréquence et d’intensité qu’auparavant.

Il n’est pas possible de savoir s’il s’agit bien de la même odeur et, le cas échéant, d’où elle émane. En tout cas il est exclus qu’elle soit issue de l’usine puisque le produit litigieux a cessé d’y être fabriqué. Les mêmes odeurs avaient d’ailleurs été signalées auparavant à des jours et des heures où toute activité était arrêtée dans l’usine Roussel, par exemple, certains dimanches soirs.

Par ailleurs, les émanations nauséabondes ne manquent pas dans le secteur. Il m’a été donné d’apprécier celles de la station d’épuration de Couzon, et l’on m’a signalé celles de diverses usines ou dépôts d’immondices, celles des basses eaux de la Saône, des épandages agricoles, de certaines tueries de volailles, etc.

En résumé, après avoir recueilli divers témoignages et enquêté à l’usine même, il ne m’est pas possible de donner un avis péremptoire. Toutefois, je crois, qu’actuellement du moins, les activités de la Sté Roussel Uclaf ne sont pas génératrices d’émanations dangereuses ou insalubres. Quelques émanations incommodes lui sont imputables, mais elles ne sont pas fréquentes et conservent un caractère accidentel.

Un modus vivendi devrait s’établir entre l’usine et les plaignants. D’ailleurs, à l’invitation de la Direction, M. Berthillier et le docteur Cottraux doivent visiter l’usine Roussel mercredi 2 septembre. Ils espèrent pouvoir se faire accompagner du docteur Violet. A leur demande, je compte participer moi-même à la visite et j’espère que M. Bergier, ingénieur sanitaire, qui s’intéresse aussi à la question pourra y prendre part.

L’inspecteur des éts classés

 

 

TĂ©lĂ©copie du 15 dĂ©cembre 1998 – alerte au taux de SO2

 

Télécopie de P.V. (à destination de différents adjoints, et fonctionnaires)

Le niveau 2 d’alerte a été déclenché ce jour, 15/12/98, à 14 heures.

Le polluant responsable est le SO2.

Cependant les sites responsables de ce déclenchement se situent uniquement sur la partie sud de la région lyonnaise :

FEYZIN Stade  435 µg/m3 à 14h

SOLAIZE : 533 µg/m

Les sites situés sur la ville de Lyon gardent des valeurs très en-deça des seuils de déclenchement.

Par ex : Puits-Gaillot, 50 ; Berthelot 52 ; Vaise 25

Le phénomène s’explique par des conditions météo défavorables à la diffusion des polluants (notamment une grande inversion de température toute la matinée) avec un très léger vent qui rabat le SO3 émis au niveau de la vallée de la chimie à proximité de celle-ci. Mais la propagation des « nuages » de polluant n’atteint pas Lyon et sa proche banlieue.

En ce moment (15h30) la situation est en cours d’amélioration dans les zones concernées, c’est pourquoi il ne nous semble pas judicieux de mettre en route les procédures d’information normalement utilisées lors d’un déclenchement de niveau 2.

1682W26

200 – Lutte contre la pollution. Espace terrestre

2 – Pollution de l’air par des gaz et produits nocifs

6 – Pollution du sol et de l’air

15 – Viciation de l’air par la poussière industrielle et la fumĂ©e

1 – Pollution atmosphĂ©rique

54 – Lutte contre les pollutions dans la vallĂ©e du RhĂ´ne. Pollution consĂ©cutive aux transports de produits dangereux. Lutte contre la pollution des cours d’eau

194 – Lutte contre la pollution. Espace terrestre

195 – Lutte contre la pollution. Espace terrestre

196 – Lutte contre la pollution. Espace terrestre

197 – Lutte contre la pollution. Espace terrestre

198 – Lutte contre la pollution. Espace terrestre

199 – Lutte contre la pollution. Espace terrestre

6 – Dossiers pollutions atmosphĂ©riques

284 – Pollution

189 – Construction de l’ensemble de l’ouvrage. Notes, plaintes relatives aux dĂ©versements de matĂ©riaux durant la construction

6 – Environnement. QualitĂ© de vie, pollution de l’air et de l’eau, forĂŞt, bruit. Equipement. Contournement autoroutier de l’agglomĂ©ration

6 – Environnement. QualitĂ© de vie, pollution air et eau, forĂŞt. Equipement. Contournement autoroutier de l’agglomĂ©ration

Courrier de l’ingĂ©nieur des Mines au sujet du groupe de travail « Emissions industrielles »

Lettre de l’ingénieur en chef des Mines à Madame Claudine Lange, attachée, professeur coordination générale, préfecture, 20 avril 1971
Objet : action pour l’environnement dans le département du Rhône. Groupe Pollution atmosphérique. Sous-groupe : émissions industrielles
« Le sous-groupe : émissions industrielles dont je suis l’animateur s’est réuni le 25 mars 1971 et a décidé de créer trois commissions de travail dont je vous rappelle ci-après les objectifs et la composition :
1e commission :
Objectif : dresser l’inventaire – par commune – des rejets polluants dans l’atmosphère en se limitant à SO2, CO, poussières, probabilités d’odeurs et polluants particuliers.
Composition : animateur : M. le professeur Joubert
Membres : Directeur de l’ALPAVE ou son représentant, M. Bergier, ingénieur sanitaire DDASS, professeur Perrot, M. Ory, ingénieur chimiste
2e commission :
Objectif ; rechercher les mesures propres à réduire les nuisances des usines existantes en matière de pollution atmosphérique
Composition : animateur : M. le professeur Chambon
Membres : M. le professeur Joubert ; M. le professeur Gelin ; M. Ory ingénieur chimiste, M. Sarteur du centre de recherche Elf ou son représentant ; M. Favière du GIL
3e commission :
Objectif : prospective pour l’implantation d’usines dans l’optique de moindres nuisances (zones industrielles, aménagement de sites, destruction de déchets)
Composition : animateur : M. Rivoire de l’OREAM
Membres : M. Soulier, atelier d’urbanisme ; M. le professeur Collombel, M. Favière du GIL
J’ai l’honneur de vous indiquer que la prochaine réunion du sous-groupe Emissions industrielles aura lieu le 29 avril 1971 (au lieu du 22 primitivement prévu).
Pour l’ingénieur en chef des Mines, l’ingénieur des TPE délégué, H. Agacinski

Lettre du directeur départemental de la santé du Rhône (D.D.A.S.S) au préfet

Lettre du D.D.AS.S. au Préfet du Rhône, 18 décembre 1970 photo 4129
Votre lettre du 10 novembre 1970
« Lors de la réunion du 8 octobre 1970, relative aux problèmes de l’environnement, tenue sous votre présidence, vous avez souligné la nécessité de créer des groupes de recherches qui, à l’image du Haut Comité de l’environnement, associeront des représentants des administrations à des universitaires et à des personnalités qualifiées du secteur privé.
J’ai l’honneur de vous proposer ci-joint la liste des personnalités qui me paraissent qualifiées pour faire partie du « Groupe de recherche sur la pollution atmosphérique ».
Ce groupe constitué conformément à vos instructions rassemble :
1° Représentants d’administrations concernées sur le problème de la pollution atmosphérique
– Direction de l’action sanitaire et sociale
– Arrondissement minĂ©ralogique de Lyon
– Direction de la RĂ©glementation
– Direction du Travail et de la Main d’œuvre
– Bureau d’hygiène de Lyon
– Services de la MĂ©tĂ©orologie

2° membres de l’Université
– M. le Dr Chambon, Prof honoraire de la facultĂ© de mĂ©decine
– M. Moiroud, directeur-adjoint de l’Ecole centrale de Lyon, reprĂ©sentant Ă©galement l’Association pour le DĂ©veloppement des Sciences et Techniques de l’Environnement
– M. le Docteur Fontange, mĂ©decin chef de 2e classe au Centre de l’ArmĂ©e
– M. le Docteur Collombel, maĂ®tre-assistant du Laboratoire de Toxicologie et d’hygiène industrielle de la FacultĂ© de mĂ©decine
– M. Joubert, professeur Ă  l’INSA
– M. Gelin, professeur Ă  l’INSA

3° personnalités qualifiées
– M. Delfante, urbanisme de la CommunautĂ© urbaine de Lyon
– M. Cadiergues, directeur du COSTIC
– M. Rigard, ingĂ©nieur de la SOGREAH

4° Représentant de la profession
a) Combustibles : M. Gallot, combustibles gazeux ; M. Raguin, combustibles solides ; M. Pile, combustibles liquides
b) Chambre syndicale des entrepreneurs de chauffage :
– Syndicat national des exploitants de chauffage, section lyonnaise
– Syndicat national des fabricants de produits chimiques de la rĂ©gion lyonnaise

5° Organismes divers
– Association lyonnaise des propriĂ©taires d’appareils Ă  vapeur et Ă©lectriques
– Automobile Club du RhĂ´ne

Ainsi seraient réunies les personnalités qui, en raison de leur compétence ou de leur appartenance à des organismes concernés par la pollution atmosphérique, me paraissent susceptibles de procéder à l’étude des différentes causes de pollution de l’air, ainsi que des solutions et moyens à mettre en œuvre immédiatement et à long terme pour la réduction de ces nuisances.
Je me permets de vous suggérer de confier la présidence du groupe de recherche à M. le Docteur Violet, directeur du bureau d’hygiène de Lyon, et le secrétariat à M. Bergier, ingénieur sanitaire départemental.
Si ce projet reçoit votre agrément, je vous serais obligé de bien vouloir arrêter la liste des membres de ce Groupe de recherches.
Le Directeur de l’Action Sanitaire et Sociale, E. Rouvière.

3

1 – Environnement. Pollution de l’air, Ă©mission de fumĂ©es

16 – Environnement . Plaintes

3 – Risques industriels, pĂ©trole et chimie

1 – Dossiers de Michel Mousel, directeur du cabinet du secrĂ©tariat d’Etat auprès du Premier ministre chargĂ© de l’Environnement et de la QualitĂ© de la vie

22 – DĂ©libĂ©rations du conseil gĂ©nĂ©ral de l’Ain (dĂ©moustication)

Extrait du PV des délibérations du Conseil général de l’Ain
Séance du 5 octobre 1999

Rapport 510 : étude, protection et réhabilitation de l’hydrosystème du Haut Rhône – Entente interdépartementale Ain – Isère – Rhône – Savoie pour la démoustication (DAFA – Bureau du Budget et des affaires financières).
Tous les conseillers généraux sont présents à l’exception de M Michel Carminati, excusé.
Mr Gérard Armand, Rapporteur.
Aux termes d’un rapport complémentaire qui nous a été adressé avant l’ouverture de la réunion, Mr le Président nous invite à nous prononcer sur deux demandes d’aides départementales présentées par l’EID.
Les plaines de Lavours et Chautagne, situées respectivement dans les départements de l’Ain et de la Savoie, constituent avec le Haut Rhône et ses affluents un vaste ensemble hydraulique et écologique remarquable, d’une superficie de 50km2. Si la vocation de ces plaines alluviales est principalement agricole et sylvicole, elles constituent également un patrimoine naturel reconnu au plan départemental (actions de restauration et plan de gestion du Conservatoire du Patrimoine Naturel de Savoie) à l’échelle nationale (Réserve naturelle du Marais de Lavours, classement en ZNIEFF) et au niveau communautaire (programme Life Nature sur l’ensemble haut Rhône Chautagne Bourget Lavours).
L’EID gestionnaire de la Réserve naturelle du marais de Lavours présente deux projets s’inscrivant dans une démarche de protection et de revitalisaton des milieux humides dépendant du Rhône.

1) Etude du fonctionnement hydraulique des plaines de Lavours et Chautagne
Les effets cumulés des activités agricoles, sylvicoles et hydroélectriques se manifestent d’une part par une dégradation des importantes nappes de Lavours et de Chautagne en raison de la concentration des polluants, d’autre part par la régression des milieux humides de haute valeur patrimoniale.
La gravité des enjeux liés à cet assèchement appelle l’étude de mesures de gestion durable du Haut-Rhône et de ses plaines alluviales qui prennent en compte, outre la vocation prioritaire de la ressource en eau, les différents usages et activités qui s’y exercent. Préalablement, une campagne d’étude et de mesures piézométriques destinées à éclairer le fonctionnement complexe des nappes et des interactions existant avec le fleuve sera conduite.
Compte tenu de la similitude du problème de l’approfondissement des nappes de part et d’autre du Rhône, le District de Chautagne et l’EID ont décidé de s’associer pour la conduite des études, cette dernière ayant reçu délégation pour assurer la maîtrise de l’ouvrage.
Le coût de ce programme d’études, en ce qui concerne la Plaine de Lavours, c’est-à-dire intéressant le territoire de l’Ain, s’élève à 1 182 000 francs TTC (1 182 000 pour le secteur de Chautagne) y comris l’assistance à maitrise d’ouvrage. Son plan de financement est établi sur la base suivante (TTC) :
– Agence de l’eau (60%) : 709 200 francs
– Direction rĂ©gionale de l’environnement (15%) : 177 300 francs
– Compagnie nationale du RhĂ´ne (11%) : 130 020 francs
– EID / RĂ©serve (9%) : 106 380 francs
– Conseil gĂ©nĂ©ral de l’Ain (sollicitĂ©, 5%) : 59 100 francs.
Le financment important consenit par l’Agence de l’eau en faveur de ce programme témoigne de son intérêt du point de vue de la gestion et de la préservation des ressources hydrauliques.

2) Restauration du Marais de Lavours
La gestion de la Réserve naturelle du Marais de Lavours, créée en 1984, a été confiée à l’EID qui possède une solide expérience de gestion des zones humides. Le territoire de la résevre s’étend sur 424 hectares, dont une partie a bénéficié d’une action de restauration et de reconquête des prairies de fauche. Ainsi, de 1997 à 1999, 150 hectares de prairies humides sur tourbe ont pu être restaurés, et 112 hectares entretenus par pâturage et fauche.
L’opération proposée conssite, sur une durée de 4 ans de 1999 à 2002, à achever ces travaux et créer des conditions favorables à la pérennisation de la gestion des prairies. Ce programme a été approuvé par le comité consultatif de la réserve, qui regroupe les élus locaux, l’administration, les représentants du monde agricole, des propriétés fonciers et des partenaires associatifs, dont les chasseurs et les pêcheurs.
Ce programme pluri-annuel, d’un montant de 4 176 726 sur 4 ans, comprend les actions suivantes :
– Poursuite des acquisitions foncières (36 hectares) afin d’amĂ©liorer les conditions de restauration des habitats, faciliter l’entretien et mieux garantir la pĂ©rennitĂ© du site. Budget de 701 864 francs sur 4 ans.
– Poursuite des travaux de restauration des biotopes, concernant notamment les prairies humides de colonisation de vĂ©gĂ©tation ligneuse, restauration des habitats des Ă©lĂ©ments de la faune et de la flore de haute valeur patrimoniale. Budget de 911 258 francs sur 4 ans.
– Travaux d’entretien pĂ©iodique : entretien des prairies par pastoralisme, par fauche et broyahe avec retour d’expĂ©rience sur 4 ans, suivi scientifique des populations d’oiseaux, de papillons et de la vĂ©gĂ©tation. Budget de 2 160 853 francs.
– Sensibilisation du public et diffusion des rĂ©sultats : rĂ©novation des panneaux pĂ©dagogiques installĂ©s sur le sentier sur pilotis, panneaux d’information sur les travaux en cours, organisation d’un colloque visant Ă  restituer les savoir faire acquis durant 15 annĂ©es de gestion de la rĂ©serve. Budget : 164 751 francs.
– Fonctionnement gĂ©nĂ©ral du programme : couverture du surcout gĂ©nĂ©rĂ© par le programme pour l’EID, gestionnaire de la RĂ©serve, principalement en personnel. Budget de 238 000 fcs.
A l’exception de certains suivis scientifiques, la majorité des opérations prévues seront réalisées par le gestionnaire de la Réserve, qui dispose des matériels, des compétences et savoir-faire requis.
Le financement de ce programme repose sur la répartition suiante (sur 4 ans) :
– Etat (Direction rĂ©gionale de l’environnement, 45,75%) : 1 910 996 francs
– RĂ©gion 21,6% : 903 140 francs
– Autofinancement 20% : 835 400 francs
– Agence de l’eau 7,4% : 310 224 francs
– Aide sollicitĂ©e du Conseil gĂ©nĂ©ral de l’Ain : 216 966 francs
Il convient d’observer que le programme présenté par l’EID, intégré à un important dossier intégrant le secteur Haut-Rhône – Chautagne – Lavours – Bourget soumis à la Commission européenne dans le cadre du programme Life-Nature n’a pas bénéficié de crédits communautaires et a du en conséquence être réduit.
Après en avoir délibéré, votre Commission de la jeunesse, de l’éducation, de la culture, du sport et de l’environnement, en accord avec la commission de finances et des affaires administratioves vous propose :
Etude du fonctionnement hydraulique des plaines de Lavours et Chutagne : de participer Ă  hauteur de 59100 francs.
Restauration des milieux naturels du Marais de Lavours : d’accorder une aide de 216 966 pour ce projet.
De voter une somme de 276 066 francs au chapitre 961 article 657 du budget départemental pour 1999.

2 – Dossiers de Michel Mousel, directeur du cabinet du secrĂ©tariat d’Etat auprès du Premier ministre chargĂ© de l’Environnement et de la QualitĂ© de la vie

20 – ComitĂ© d’action technique contre la pollution atmosphĂ©rique

66 – Fonds Vesseron – Affaires La Littorale & Rapports sur la pollution de l’air

Contient notamment :
– un rapport sur la pollution atmosphĂ©rique (CommunautĂ© europĂ©enne, 1983)
– un rapport de AndrĂ© Roussel sur l’impact de l’automobile sur la pollution de l’air (1984-1985)

Contient un dossier sur La littorale (filiale Union carbide, produisant du TĂ©mik) suite Ă  l’affaire de Bhopal.

21 – Conseil de l’Europe. ConfĂ©rence europĂ©enne sur la pollution de l’air

22 – Pollution atmosphĂ©rique

23 – Pollution atmosphĂ©rique. Projets de loi

24 – Pollution atmosphĂ©rique. Projets de loi

26 – Etude de la pollution

27 – Pollution atmosphĂ©rique. DĂ©partement de la Seine

28 – Pollution atmosphĂ©rique. AFNOR

29 – Pollution atmosphĂ©rique. Documentation

30 – Pollution atmosphĂ©rique. Documentation

31 – Pollution automobile

34 – Pollution due aux appareils de chauffage

35 – Pollution des eaux de mer

569 – Sous-sols polluĂ©s

570 – Pollution des sols et rejets industriels

571 – Sols polluĂ©s

572 – Sites et sols polluĂ©s

565 – RĂ©habilitation et traitement des sites et sols polluĂ©s

591 – Contentieux civils et commerciaux dans le domaine des sites et sols polluĂ©s

566 – RĂ©habilitation et traitement des sites et sols polluĂ©s

588 – Sols polluĂ©s : Thèses, mĂ©moire, rapport d’Ă©tude

567 – RĂ©habilitation et traitement des sites et sols polluĂ©s

498 – Application de la rĂ©glementation des taux d’Ă©mission autorisĂ©s

533 – Protection de l’eau. Eaux souterraines

469 – Emissions industrielles

584 – Guide de gestion des sites industriels potentiellement contaminĂ©s par des substances radioactives, rapport sur la communication de la politique nationale en matières de sites et sols polluĂ©s

526 – Protection de l’eau. ContrĂ´le des substances polluantes

470 – Emissions industrielles

580 – Inventaire national des sites et sols polluĂ©s, rapport d’Ă©tude de construction d’un modèle d’Ă©volution des stocks de carbone organique des sols

522 – Politique de rĂ©habilitation et de traitement des sites et sols polluĂ©s

471 – Emissions industrielles

523 – Politique de rĂ©habilitation et de traitement des sites et sols polluĂ©s

472 – Inventaire des Ă©missions

577 – Etude sur la dĂ©termination du montant des garanties financières pour les installations Ă  risques, recueil sur la politique nationale en matière de traitement et de rĂ©habilitation des sites et sols polluĂ©s

564 – Pollutions des sols d’origine agricole et industrielle

455 – Plans rĂ©gionaux pour la qualitĂ© de l’air. Midi-PyrĂ©nĂ©es, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-CĂ´te-d’Azur, RhĂ´ne-Alpes

578 – Rapport sur le dĂ©veloppement d’une dĂ©marche d’Ă©avluation Ă©cotoxicologique applicable aux dĂ©chets solides et aux sols polluĂ©s

461 – Pollution issue des travaux publics en France

573 – Rapport final de la convention DDPR, archives et inventaire historique des sites potentiellement polluĂ©s par une activitĂ© industrielle (CNRS)

452 – Pollution atmosphĂ©rique en rĂ©gion parisienne

575 – Recherches historiques rĂ©gionales de sites potentiellement polluĂ©s par des activitĂ©s industrielles passĂ©es, rapport final concernant les activitĂ©s du GDR OkaĂŻa

450 – Pollution atmosphĂ©rique. Inventaires

568 – Sous-sols polluĂ©s

449 – Pollution atmosphĂ©rique. Audits par des associations agréées

Courrier du vice-président de la COURLY Président de la Commission des Eaux (M. André) à la préfecture du Rhône, 14 janvier 1983

Objet : protection des puits de captage de Crépieux
Réf : réunion du 11 courant à la Préfecture
Monsieur le Préfet,
Profondément inquiet pour l’approvisionnement en eau potable des habitants de la Communauté urbaine de Lyon je vous confirme mon opposition à une mise en service des autoroutes LY.5 et A.42, sans la réalisation des dispositifs de collecte et d’évacuation des pollutions chroniques et accidentelles.
La possibilité d’usage sélectif (voitures légères seulement) est illusoire, de leur propre aveu les CRS ne pouvant assurer avec certitude un filtrage efficace.
Les récents incidents de Givors doivent faire prendre conscience des responsabilités encoures vis-à-vis des populations »

Mots clés : eau potable, infrastructures routières, risque/risques, COURLY

1682WP/26 – Dossiers de Roland Chandelon

1 – Rapports sur la pollution et les parcs naturels

La dĂ©fense de l’Homme contre les pollutions. Air – bruit – eau

Association pour le dĂ©veloppement du droit mondial. La dĂ©fense de l’Homme contre les pollutions. Air – bruit – eau, colloque de Royan, Paris, Editions A. Pedone, 1970, 324 p.

6 – Revue de presse « Environnement », prĂ©fecture du RhĂ´ne

Article « Le pyralène, une histoire qui s’achève ? », Le Progrès, 6 septembre 1989

« Le pyralène, une histoire qui s’achève ? », Le Progrès, 6 septembre 1989
C’est le 29 juin 1986, qu’éclatait à Villeurbanne, puis dans toute la France, l’affaire du pyralène. Frappé par la foudre, un transformateur situé à Cusset, s’enflammait et laissait échapper le fameux produit hautement toxique contenu dans ce type d’installation électrique. Les déchets n’ayant pu être traités de suite dans l’usine ad hoc, avaient alors été stockés sur le site du chemin de Pierrefrite, proche de l’usine EDF en bordure du canal de Jonage. Au grand dam des habitants de la cité et de Cusset en particulier, qui redoutaient la pollution. Que tous soient désormais totalement rassurés. Le 29 août dernier, Mme Roussy, adjointe chargée de l’environnement, accompagnée de Mme Frezet, première déléguée et de M. Borius, secrétaire général, ont pu constater l’absence totale de tous déchets et de pyralène bien sûr dans le dépôt de Cusset. Le nettoyage a dû avoir lieu très récemment puisque des déchets étaient encore entreposés en juillet dernier et qu’une quarantaine de tonnes étaient encore présents voici un an.
L’affaire n’est pas totalement réglée pour l’instant. Les autorités municipales avaient repoussé les conclusions de l’enquête publique et le préfet devra se prononcer en novembre, vraisemblablement dans le même sens.
Du côté de l’Hôtel de ville, on reste vigilant.

Mots clés : Pyralène, PCB, Villeurbanne, accident/catastrophe, Canal de Jonage

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