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Etude de pollution industrielle B.S.N., Givors, 18 février 1974

Le document est une étude sur la pollution industrielle émise par l'établissement de verrerie Boussois - Souchon - Nouvesel (B.S.N.), à Givors. La question soulevée est celle de la pollution des eaux. Des solutions techniques sont proposées pour amoindrir les rejets d'eaux polluées dans les égout et la rivière du Gier.

 Ville de GIVORS


ASSAINISSEMENT

Station d'épuration

ETUDE de POLLUTION INDUSTRIELLE

ETABLISSEMENT BOUSSOIS - SOUCHON - NOUVESEL (B.S.N.), VERRERIE

Les établissements B.S.N. - Gervais Danone fabriquent, dans leur usine de Givors, du verre creux (bouteilles – pots).


Ils emploient 690 personnes et leur personnel productif est d'environ 540 personnes.


Le rythme d'activité est continu tout au long de l'année. Les fours de cuisson ne sont jamais arrêtés.


Pour permettre aux employés de prendre leur congé l'activité est néanmoins réduite de 70% pendant les mois de juillet et août.


Les besoins en eau sont importants : de nombreux refroidissements sont nécessaires. 3 forages équipés chacun de 2 pompes assurent les besoins en eau. La consommation d'eau de pluie est de 140.000 m3/mois soit 1.500.000 m3/an, ce qui équivaut à près de 5.000 m3/jour.


Les forages satisfont les besoins en eau de refroidissement et chauffent des locaux administratifs.


L'eau de ville alimente les sanitaires et appareils à boissons.


La fabrication de verre met en œuvre de la silice principalement (6.000 t/mois) et d'autres agrégats solides (carbonate de calcium et de sodium, néphéline).


Les convoyages et dosages se font à sec et l'on peut conclure que, à ce stade, il n'y a pas de transfert de matières à l'égout. Lorsque le verre est formé et extrait des fours il n'y a, bien sûr, aucune crainte de pollution.


Par contre la pâte de verre est coupée avant moulage. Les couteaux sont refroidis à l'huile soluble et se point constituent une source – la seule - de pollution industrielle.


Les effluents urbains sont rejetés en totalité aux collecteurs publics traversant l'usine.


Une partie des eaux de refroidissement (four labo) soluble et pour sa part rejetée à l'égout public après traversée d'une fosse de décantation retenant des particules de silice ou de verre.


Compte tenu des débits de refroidissement important l'étude de l'usine a porté sur la qualité des rejets d'eau propre et sur la possibilité d'une évacuation directe de ceux-ci au Gier.


[…]


CONCLUSION


Les égouts sont relativement bien distincts à l'intérieur de l'usine et il serait aisé de les séparer en 3 types :




  • Sanitaires – boissons

  • Eaux de refroidissement + coupe du verre

  • Eaux pluviales


Les sanitaires seraient conduits au collecteur public traversant l'usine.


Les eaux de refroidissement du four laboratoire sont conduites au Gier.


Celle des fourchettes et 8 après passage dans la grille siphoïde - utilisée comme fausse de décantation - serait reconduites au Gier.


L'usine ne présenterait alors aucune pollution industrielle notable.